Éléments de synthèse des discussions sur le GIS

Modalités de faire fonctionnement le GIS : les objectifs, les modalités.

Le projet doit être établi par une convention, avec des établissements qui signent (partenaires universitaires et non universitaires). Le GIS n’a pas de personnalité morale, il s’appuie sur les établissement signataires et il doit être porté par un établissement porteur.

Après un premier échange avec la direction de l’INSHS du CNRS, (Fabrice Boudjaaba) il semble que le CNRS n’envisage plus d’être porteur de GIS mais n’est pas fermé à l’idée d’une implication. Le document préparatoire du GIS doit être envoyer à la direction du CNRS (INSHS) pour envisager un partenariat. Le CNRS peut s’impliquer de plusieurs manières en particulier à travers sa présence dans les USR.

La solution envisagée sur le principe du GIS est à ce jour de s’appuyer sur la MSH de Dijon et son personnel de gestion pour assurer les éléments de base du fonctionnement du GIS.

Il est souhaitable que le dispositif soit prêt pour début 2018 : créer la convention, la soumettre aux établissements, etc.

Les partenaires (entre 15 et 20 membres) apporteraient une cotisation pour soutenir le fonctionnement.

Sur le fonctionnement :

  • une assemblée générale annuelle
  • un comité de pilotage et un comité technique
  • des activités par groupes d’intérêt.
  • Formes d’organisations : décentralisation des responsabilités. Il faut faire un travail de coordination générale, mais à l’intérieur de chaque groupe, il faut trouver des formules de responsabilités et d’animation d’activités.

BDIC (VT)

Poursuivre le travail du consortium. Instance de mise en commun de bonnes pratiques : pour les archives audiovisuelles.
Objectifs : faire connaître les sources aux chercheurs. Apporter plus de visibilité aux collections et aux fonds originaux. Mieux les signaler

Il faut être souple dans la mise en œuvre des projets. Exemple. Très grand équipement documentaire de Condorcet COLLEX- qui est focalisé sur la documentation, mais reste très ouvert sur les archives. Remonter la visibilité des fonds. (pas forcement la numérisation), mais se faire connaître.

Il faut bien définir la manière dont les travaux du GIS s’articule avec les projets nationaux.

INA (AM)

Collaboration, mise en réseau. Volonté de travailler ensemble. Il y a une certaine souplesse, ce qui est bien. Contribution de l’INA : en tant que centre de ressource et expert en traitement numérique des ressources audiovisuelles.

La question des usages. C’est adapté aux besoin de la recherche.

Objectifs : s’interroger sur les usages des ressources des institutions de type archives. Les produits sont-ils adaptés aux besoins de la recherche ?

Définir l’objet de travail pour ne pas faire des doublons avec des projets qui existent déja.

  • avec d’autres réseaux. COMUE, Campus Condorcet, séminaires, etc. Donc, il faut préciser plus les objets de travail du GIS. Les thématiques déjà affichées du GIS permettent à mieux nous positionner vis-à-vis des autres réseaux.
  • d’autres portails : il ne faut pas fusionner des portails existants, ni refaire un travail qui existe par ailleurs. Mettre en exergue des thématiques qu’on veut fédérer et les sources.
  • l’approche du numérique. L’objet doit être plutôt l’échange de pratiques et de conseils, d’expertise sur des projet de numérisation et de gestion d’archives numériques. Il ne faut pas doubler des projets comme Vitam.

J-M D (IRHIS, Rouen). GE (, CRHQ Caen) :

Objectifs : Valoriser des fonds qui ne seront pas valoriser par ailleurs. Ex. Haupt, brochures anarchistes, etc (ex. les fonds sur le pacifisme projet du début 2018)

Un réseau est bénéfique pour l’échange d’expérience. Mettre en valeur les projets existants par des colloques et journées d’études.

Le laboratoire de Caen a une expérience dans les bases de données, mais pas dans la numérisation.

SW: Sur le fonctionnement du GIS

Doit passer par des établissements porteurs et non pas par des chercheurs individuels. Le partenariat est signé par l’établissement (université, cnrs, établissements culturels, association, fondation) qui délègue aux équipes et aux laboratoires la responsabilité des travaux.

Le site (http://arcmc-corpus.huma-num.fr/) fonctionne déjà comme un portail. Il peut être un incubateur des nouveaux projets thématiques avant qu’ils développent des portails. Blog. Doit être approprié par le Gis. Objectifs : Il faut les faire vivre. Il faut un modérateur, mais aussi il faut créer des droits d’administration à plusieurs personnes. Ce sont des outils ouverts à tous.

AB

Question à laquelle le GIS, par ses activités, doit répondre : qu’est-ce qu’une archive des mondes contemporains (production, identification, mise à disposition) ?

L’Objet du GIS n’est pas la constitution des corpus. Les corpus existent par ailleurs. (Cela n’empêche pas que les partenaires développent de manière individuelle des projets de constituions de corpus). Il faut constituer un réseau de gens qui sont confrontés, dans la diversité des situations, à des problèmes communs y compris dans leur utilisation.

Faire la différence entre le champ de réflexion (rester dans les archives du contemporain), l’objet (toutes les voies d’archivage numérique+accès) et la finalité (la réflexion même sur la notion d’archive sur l’usage, la construction d’archives, sa visibilité, etc)

L’activité du GIS dans l’ensemble : financer les journées d’études, des colloques, des séminaires.

AN

Les dimensions du Gis qui intéressent les AN : les thèmes annoncés, la méthodologie, le travail sur l’interopérabilité , échanger sur les pratiques, accroître le réseau.

Les AN ne sont dans aucun GIS à ce jour, donc c’est un objet nouveau. Elles envisagent une articulation très précise des objets du GIS et les projets culturels des An et c’est dans ce cadre là qu’elles interviendront. (axe sur la guerre en France et la sortie des guerres)

Justice et intérieur (guerre et sortie de guerre)

Système d’information.

Questions autour du fonctionnement :

  • Dans quelle mesure le GIS peut-il apporter une mutualisation des moyens humains et techniques ? Ex. CRHQ qui aurait besoin d’un informaticien.
  • La contribution des partenaires peut-elle se faire sous d’autres forme comme par exemple l’organisation de journées d’études/colloques dans le cadre des axes scientifiques des partenaires, tel que l’axe numérique de l'ISH ?
  • L’ingénieur du IRHIS spécialiste dans le numérique aurait besoin d’un réseau autour du numérique pour rester en contact avec ses paires . Le personnel affecté : pour les universités, le GIS permet de plaider plus facilement pour l’affectation des personnels.
  • Comment les activités du GIS s’articulent-elles avec les missions du Réseaux des MSH et les autres consortiums de la TGIR ? Réseau audiovisuel et réseau Scripto (traitement numérique des corpus écrits).

A faire :

  • Le travail de rédaction préliminaire du projet de convention. Serge W et Alain B pour travailler ensemble sur ce projet de convention.
  • Définir les partenaires. (Élargissements à des partenaires qui n’étaient pas dans le consortium).
  • Élargissement à des partenaires internationaux. Hormis les partenaires annoncés, voir Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne) ou l’Université de Laval. Amsab et Iahli (réunion générale à Gent en septembre. Françoise B sera présente. C’est aussi l’occasion de présenter le projet de GIS)
  • Envisager des partenariats sur un mode d’association :Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Fondation de la Résistance, Fondation Gabriel Péri ; Musée de la guerre et de la paix. Musée de Champigny, Mémorial de Caen. Aussi le Service Historique de la Défense qui a un département recherche. (voir les personnes à contacter).

Retro-planing

- Prochaine réunion plénière : septembre /octobre 2017

- Brouillon/premier jet de la convention : juin 2017

- Chaque groupe doit organiser une réunion à laquelle participeront en priorité et au minimum les institutions pressenties comme pilotes. Les réunions seront l’occasion de délimiter un premier cadre des activités futures de chaque groupe. Les réunions devront avoir lieu avant la réunion plénière de septembre/octobre.

- Soumission de la convention à l’automne 2017 au CNRS

- Lancement du GIS en janvier 2018.